jeudi 22 juin 2017



26 Juin 2016 : 


L’année universitaire est validée, le job pour l’été est trouvé, il me reste une semaine à combler avant de faire le saut de l’un à l’autre : cette excursion à Barcelone en plein Euro de football devrait amplement tenir ses promesses. 
Nous avons la chance de loger dans les vielles ruelles de Barcelone, près du musée de Picasso et du marché couvert de Santa Caterina. L’étroitesse des passages du quartier de la Ribera avec ses immeubles biscornus (à croire que les Catalans ne savent pas construire droit) préserve quelque peu de la frénésie touristique de la ville. 
 Bref, après avoir conduit une bonne partie de la nuit, le réveil est plus que tardif. Je visse une casquette rouge vif sur ma tête et nous voilà parti en quête d’un lieu festif pour regarder la France se frotter à l’équipe d’Irlande. Trois rues plus loin, la chance prend la forme de deux Françaises marchant dans notre direction, drapeau à la main et visages peints. Elles nous apprennent que les Français de Barcelone ont privatisé le grand bar du hall de la gare afin de suivre le match ensemble. Franchement bon début, ça ne fait pas 1 heure que nous avons mis le nez dehors et nous voilà en train d’assister à la victoire de notre équipe entouré de 200 de nos compatriotes dans une ambiance bon enfant. 
Le passage en quart de final assuré, je récupère ma casquette sur le crâne chauve du barman et l’enclenche sur la mienne. Nous nous greffons à un groupe et nous dirigeons vers la plage de la Barceloneta. La fin d’après-midi se déroule calmement entre farniente, discussion et sieste à peine troublée par les cris des Pakis. Au loin, l’immense tour W (photo) avec son architecture en forme de voile surplombe le port et la côte cherchant à faire entrer la cité dans les standards du XXIème siècle. 
Déjà 19h et la capitale catalane dévoile à peine son potentiel. 
En effet, ne nous mentons pas : si on ne vit pas les nuits de Barcelone on ne peut pas vraiment dire qu’on y a mis les pieds. Une fois rafraîchi, la soirée débute à l’Alsur Cafè un excellent bar à tapas qui a pour particularité, et c’est non négligeable, de faire les meilleurs mojitos à l’angostura de tout Barcelone (du moins parmi ce que j’ai goûté et croyez moi je ne suis pas un spécialiste mais je taquine). Une fois repu et rassasié, l’ambiance de la ville nous appelle et nous conduit au First Cocktail Bar. Le concept est simple : des cocktails à faire débrancher, des barmans qui offrent des shots et une déco qui permet de laisser son empreinte. En clair, l’ensemble de l’établissement est intégralement recouvert de post-it sur lesquels on griffonne à son envie. D’ailleurs vu où j’ai calé celui inscrit FOLHOUSA il doit encore y être ! 
J’ai le bout des doigts qui pétille, les cheveux qui me démangent sous la casquette… Ouaip il est bel est bien l’heure d’aller faire un tour dans un endroit plus dansant.
Aux immenses boites bondées du bord de mer (Pacha, Opium…) nous préférons nous orienter vers les clubs souterrains mais tout aussi chargés de la Plaça Reial. Ici, les vielles caves forment des arches de pierre qui ondulent et vibrent au rythme de la soirée. Au détour de l’une d’elles je sens ma casquette s’enfuir de ma tête prise dans l’étau d’une main inconnue. Je me retourne et découvre mon couvre-chef sur la tête d’une Israélienne entourée de ses amies avec qui discutent mes amis (euh oui ça fait bien un quart d’heure que j’avais perdu tout le monde). 
Sourire en coin, je m’insère dans le groupe pensant tout bas en parfaite symbiose avec les autres : ON EST QUE LE PREMIER JOUR ! 

=> http://folhousa.com

                                                                                                                                               Mélo