mardi 4 décembre 2018

Folhousa au Mexique



Cette photo nous vient tout droit du Mexique, de la capitale, Mexico City !

En effet depuis quelques années nous sommes présents dans ce pays. Dès les débuts de la marque Folhousa nous avons vendu nos casquettes au pays des aztèques ! Ceci grâce à "Lalo", un étudiant mexicain vivant à Lyon qui ramenait de nos casquettes à ses compatriotes à chaque retour à la maison.
Puis David, un des créateurs de la marque parti étudier au Mexique, il effectua notamment le premier shooting sur fond blanc de notre jeune marque afin d'adapter nos produits au site web.
Ce n'est pourtant pas un pays que nous connaissons bien en tant que français, mais c'est un plaisir de savoir que notre marque plait de l'autre côté de l'Atlantique !

Nos dernières casquettes portent les noms de grandes villes mexicaines, un clin d'oeil à ces mexicains qui ont acheté nos produits pendant nos années universitaires, et ainsi nous ont poussé à créer notre société : Folhousa SAS.

Vous pouvez commander du Mexique sur notre site : www.folhousa.com

Gracias a vosotros !

samedi 22 juillet 2017



175 av JC :


En 80 après JC, le Colisée (Colosseo pour les transalpins) ouvre ses portes au plus grand nombre avec une capacité d’accueil de 50 000 à 75 000 spectateurs, digne des plus beaux écrins du foot français. Cet amphithéâtre, destiné à contenter les pulsions sanguinaires du peuple romain, est le plus grand amphithéâtre jamais construit à cette époque. Chef d’œuvre de la Rome impériale, il en est aujourd’hui encore la vitrine de Rome. Après ces courtes lignes de présentation, je me dois de vous raconter l’histoire que j’ai retrouvée lors de mes fouilles archéologiques à Rome. En effet, je suis entré en possession d’une tablette de marbre où le récit d’un homme était narré, son nom : Tiberius. Chose rare avec cette tablette, la totalité (ou presque) était lisible.

Tiberius, jeune homme du IIè siècle après JC, était un gladiateur. Son apogée eût lieu pendant le règne de Marc-Aurèle entre 161 et 180. En effet, ce gladiateur a, semble-t-il, gravi tous les échelons jusqu’à pouvoir se battre régulièrement au Colisée pour le plus grand plaisir du public romain qui adorait le voir terrasser ses adversaires. Il était devenu une véritable « star », tout le monde venait au Colisée pour le voir combattre. Il faut dire que les adjectifs employés pour le qualifier sont très flatteurs « brave », « courageux », « sanguinaire », « doté d’une force herculéenne ». Il devait d’ailleurs jouer de cette légende puisque, selon cette tablette, une peau de lion recouvrait son dos. Pendant 3 ans de jeux, il est resté invaincu, un exploit !!Un jour, alors qu’il combattait vaillamment et qu’il triomphait, l’empereur et sa femme Faustine la Jeune qui selon l’écho de ce temps avait un faible assez prononcé pour les gladiateurs (mais aussi pour les marins, les soldats, les charpentiers …), assistaient aux Jeux. Ils furent si subjugués par sa capacité de combattre et sa virtuosité qu’ils l’invitèrent au palais impérial, l’un des plus grands honneurs accordés aux gladiateurs. Il ne faut pas oublier que les gladiateurs malgré leur réputation n’étaient que des esclaves. Il se rendit donc au palais et la selon la tablette, ce jeune gladiateur a beaucoup plu à l’impératrice. Cette mention ouvre de nombreuses portes à notre imagination. En effet, durant le règne de Commode, le fils de Marc-Aurèle et Faustine, des rumeurs ont émergé, faisant état du fait que Commode n’était pas le fils de l’empereur mais qu’il a été conçu par Faustine et l’un de ces amants : un gladiateur. Se pourrait-il que notre jeune Tiberius soit en réalité le père d’un empereur ? Toutes les hypothèses sont ouvertes désormais.


Notre héros a cependant connu une chute aussi rapide que son ascension. En effet, lors d’un quelconque combat au Colisée comme il en a fait tant d’autres auparavant, Tiberius fut vaincu pour la première fois. Nous avons une description physique assez précise de son adversaire. La tablette fait état d’un gladiateur peu connu mais vigoureux et très rusé qui a marqué les esprits par son accoutrement. Il avait semble-t-il l’équipement classique du gladiateur sauf au niveau du casque. En effet, il n’en portait pas. Il portait semble-t-il un couvre-chef gris où il était inscrit en lettres blanches « Folhousa ». Ce couvre-chef avait aussi une visière plate. Ce gladiateur portait-il une casquette ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, cela a suffisamment marqué le public pour qu’on en fasse part sur une tablette. On a très peu d’indications sur le combat. On sait juste qu’alors que Tiberius a trébuché et s’est retrouvé par terre, fortement affaibli et que le public réclamait la pitié avec leurs pouces en haut, Marc-Aurèle a baissé son pouce, signifiant la mort de Tiberius. Avait-il appris l’infidélité de sa femme ou était-ce son inflexible code de l’honneur qui commandait son geste ?


Pano

jeudi 22 juin 2017



26 Juin 2016 : 


L’année universitaire est validée, le job pour l’été est trouvé, il me reste une semaine à combler avant de faire le saut de l’un à l’autre : cette excursion à Barcelone en plein Euro de football devrait amplement tenir ses promesses. 
Nous avons la chance de loger dans les vielles ruelles de Barcelone, près du musée de Picasso et du marché couvert de Santa Caterina. L’étroitesse des passages du quartier de la Ribera avec ses immeubles biscornus (à croire que les Catalans ne savent pas construire droit) préserve quelque peu de la frénésie touristique de la ville. 
 Bref, après avoir conduit une bonne partie de la nuit, le réveil est plus que tardif. Je visse une casquette rouge vif sur ma tête et nous voilà parti en quête d’un lieu festif pour regarder la France se frotter à l’équipe d’Irlande. Trois rues plus loin, la chance prend la forme de deux Françaises marchant dans notre direction, drapeau à la main et visages peints. Elles nous apprennent que les Français de Barcelone ont privatisé le grand bar du hall de la gare afin de suivre le match ensemble. Franchement bon début, ça ne fait pas 1 heure que nous avons mis le nez dehors et nous voilà en train d’assister à la victoire de notre équipe entouré de 200 de nos compatriotes dans une ambiance bon enfant. 
Le passage en quart de final assuré, je récupère ma casquette sur le crâne chauve du barman et l’enclenche sur la mienne. Nous nous greffons à un groupe et nous dirigeons vers la plage de la Barceloneta. La fin d’après-midi se déroule calmement entre farniente, discussion et sieste à peine troublée par les cris des Pakis. Au loin, l’immense tour W (photo) avec son architecture en forme de voile surplombe le port et la côte cherchant à faire entrer la cité dans les standards du XXIème siècle. 
Déjà 19h et la capitale catalane dévoile à peine son potentiel. 
En effet, ne nous mentons pas : si on ne vit pas les nuits de Barcelone on ne peut pas vraiment dire qu’on y a mis les pieds. Une fois rafraîchi, la soirée débute à l’Alsur Cafè un excellent bar à tapas qui a pour particularité, et c’est non négligeable, de faire les meilleurs mojitos à l’angostura de tout Barcelone (du moins parmi ce que j’ai goûté et croyez moi je ne suis pas un spécialiste mais je taquine). Une fois repu et rassasié, l’ambiance de la ville nous appelle et nous conduit au First Cocktail Bar. Le concept est simple : des cocktails à faire débrancher, des barmans qui offrent des shots et une déco qui permet de laisser son empreinte. En clair, l’ensemble de l’établissement est intégralement recouvert de post-it sur lesquels on griffonne à son envie. D’ailleurs vu où j’ai calé celui inscrit FOLHOUSA il doit encore y être ! 
J’ai le bout des doigts qui pétille, les cheveux qui me démangent sous la casquette… Ouaip il est bel est bien l’heure d’aller faire un tour dans un endroit plus dansant.
Aux immenses boites bondées du bord de mer (Pacha, Opium…) nous préférons nous orienter vers les clubs souterrains mais tout aussi chargés de la Plaça Reial. Ici, les vielles caves forment des arches de pierre qui ondulent et vibrent au rythme de la soirée. Au détour de l’une d’elles je sens ma casquette s’enfuir de ma tête prise dans l’étau d’une main inconnue. Je me retourne et découvre mon couvre-chef sur la tête d’une Israélienne entourée de ses amies avec qui discutent mes amis (euh oui ça fait bien un quart d’heure que j’avais perdu tout le monde). 
Sourire en coin, je m’insère dans le groupe pensant tout bas en parfaite symbiose avec les autres : ON EST QUE LE PREMIER JOUR ! 

=> http://folhousa.com

                                                                                                                                               Mélo